Téléphones – Le droit à la déconnexion n’est pas une option

L’entreprise envisagerait de supprimer les téléphones professionnels et de transférer l’abonnement Michelin sur notre smartphone personnel.

Certains d’entre nous, qui disposons d’un mobile dans le cadre du travail, ont été sollicités ces derniers jours pour répondre à un sondage à ce sujet.

L’objectif affiché serait de supprimer la contrainte que représenterait la possession de deux appareils et de diminuer l’impact environnemental.

Ce serait surement, pour l’entreprise, une économie importante de gestion du parc des téléphones.

Mais surtout, dans la présentation de ce sondage, il n’est pas question du droit à la déconnexion. Et pour cause. Avec un seul appareil, le risque d’être en permanence connecté serait aggravé pour tous ceux qui mettent, à juste titre, le téléphone « pro » de côté en dehors des heures de travail.

Alors que l’aspiration au droit à la déconnexion est de plus en plus forte (*), la mise en place de ce projet serait une nouvelle entrave au respect de notre vie privée.

(*) Le baromètre annuel Ugict-CGT / SECAFI réalisé par ViaVoice montre que l’aspiration à un droit à la déconnexion effectif pour préserver sa vie privée et sa santé ne cesse de progresser : 56 % (2016), 57% (2018), 60% (2019), et 69% (2020)

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