Le syndicat CGT Michelin
Contrairement au syndicalisme corporatiste (ou catégoriel) qui ne défend qu’une profession, parfois au détriment des autres, la CGT défend tous les salariés.
Nous vivons dans un système où les intérêts des uns, ceux qui détiennent les capitaux et moyens de production sont incompatibles avec les intérêts des autres, ceux qui produisent les richesses et vivent de leur travail, nous, les salariés. De l’ouvrier au cadre, la CGT défend donc tous les salariés de l’entreprise et ne laisse personne sur la touche.
Nous croyons que l’union fait la force et que seule l’action collective et le rapport de force font bouger les lignes.
Notre action va bien au-delà des portes de l’entreprise. Lorsque nous nous mobilisons pour défendre, avec tous les salariés de France, la retraite par répartition, la sécurité sociale, l’éducation et l’hôpital public, c’est bien l’affaire de tous, y compris nos familles et nos proches.
Se syndiquer, aujourd’hui, c’est aussi :
- Ne plus être seul face au patron ou à sa hiérarchie
- Disposer en permanence d’une structure capable de soutien et de fraternité
- Être le relais du syndicat auprès des salariés
- Informer le syndicat des problèmes dans les services
- Pouvoir s’organiser collectivement et participer à des actions structurées et suivies dans la durée, donc plus efficaces, pour faire valoir et respecter ses droits, en acquérir de nouveaux
- Pouvoir participer pleinement au choix de son organisation et avoir la garantie que sa voix compte
- Avoir accès à une information régulière et complète, et bénéficier de formations, – Disposer d’une aide juridique gratuite
En résumé, se syndiquer, c’est contribuer à construire une organisation au service de l’ensemble des travailleurs.
La Confédération Générale du Travail (CGT) défend les intérêts de tous les salariés sans exclusive, en tout temps et en tous lieux. Elle intervient en conséquence librement sur tous les champs de la vie sociale, elle participe au mouvement de transformation sociale.
Elle agit pour que prévalent dans la société les idéaux de liberté, d’égalité, de justice, de laïcité, de fraternité et de solidarité. Elle se bat pour que ces idéaux se traduisent dans des garanties individuelles et collectives : le droit à la formation, à l’emploi, à la protection sociale, les moyens de vivre dignement au travail, dans la famille et dans la collectivité, la liberté d’opinion et d’expression, d’action syndicale, de grève et d’intervention dans la vie sociale et économique, à l’entreprise comme dans la société. La notion de « lutte des classes » reste centrale dans son combat.
Elle agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie et toutes les exclusions.
Elle agit pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, les libertés et les droits syndicaux, le plein exercice de la citoyenneté, la défense de l’environnement, pour la paix et le désarmement, pour les droits de l’homme et le rapprochement des peuples.
Les mutations du monde et des sociétés appellent de nouvelles conquêtes sociales garantissant les droits fondamentaux des personnes et le respect des peuples, assurant que les richesses, fruit du travail des hommes, financent le progrès social, le bien-être et qu’elles concourent, au travers d’un nouveau type de développement, à la sauvegarde de la planète.
Ouvert à toutes les diversités, riche des différences d’opinion, le syndicalisme dont l’ambition est d’être solidaire, uni et rassembleur, constitue pour les salariés un moyen essentiel pour relever les enjeux contemporains.
Les principes d’égalité, de solidarité, d’écoute, de tolérance et d’épanouissement des diversités pour lesquels elle œuvre, animent la vie démocratique en son sein.
La Confédération Générale du Travail (CGT) est l’un des principaux syndicats français, et a joué un rôle important dans l’histoire de Michelin, l’entreprise française de pneus et de technologies liées à la mobilité.
La CGT a été fondée en 1895, mais il faut attendre les années 1920 pour que le syndicat commence à s’implanter dans les usines Michelin. Les relations entre la CGT et l’entreprise étaient souvent tendues, en raison de la politique anti-syndicale de l’entreprise et des revendications salariales et sociales des travailleurs.
Au cours des années 1930, la CGT est devenue le principal syndicat représentatif chez Michelin, grâce à son action pour améliorer les conditions de travail et les salaires des employés. Les grèves et les conflits sociaux étaient fréquents, mais leur intensité a diminué avec la montée au pouvoir des fascistes en Europe et l’entrée en guerre de la France en 1939.
Après la Seconde Guerre mondiale, les relations entre la CGT et Michelin se sont améliorées, et l’entreprise a reconnu le rôle de la CGT dans la défense des intérêts des travailleurs. Cependant, les conflits sociaux ont continué à surgir de temps en temps, notamment lors des négociations sur les salaires et les conditions de travail.
Aujourd’hui, la CGT continue de jouer un rôle important dans la défense des intérêts des travailleurs chez Michelin.
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